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Réflexion

Retour de la pensée sur elle-même dans le but d'examiner plus en profondeur une idée, une situation ou un problème.

Les apparences



22 février 2006


A married man was having an affair with his secretary.

One day, their passions overcame them and they took off for her house, where theymade passionate love all afternoon.

Exhausted from the wild sex, they fell asleep, awakening around 8:00 PM.

As the man threw on his clothes, he told the woman to take his shoes outside and rub them through thegrass and dirt.

Mystified, she nonetheless complied. He slipped into his shoes and drove home.

« Where have you been? » demanded his wife when he entered the House.

« Darling, I can't lie to you. I've been having an affair with my secretary and we've been having sex all afternoon. I fell asleep and didn't wake up until eight o'clock. »

The wife glanced down at his shoes and said,

« You lying bastard! You've been playing golf! »

Comme quoi les apparences sont souvent trompeuses!

Le chantage à l'islamophobie



17 février 2006


Voici un extrait d'un texte très intéressant du philosophe français Pascal Bruckner sur les récentes caricatures danoises et des réactions qu'elles ont suscités à l'intérieur du monde musulman.

« L'islam est intouchable: le critiquer ou le soupçonner, c'est faire preuve de racisme. Telle est la nouvelle vulgate que tente d'accréditer un certain nombre de médias et de chercheurs et une partie des dirigeants politiques. De quoi s'agit-il en l'occurrence? De soustraire la religion coranique à l'épreuve que subissent, depuis longtemps, les deux autres monothéismes existants: l'épreuve de la remise en cause. [...]

En France, on peut chaque jour, notamment aux «Guignols de l'info» «bouffer du curé», se moquer du Pape, de Mère Teresa, du dalaï-lama, mais jamais de l'islam, sous peine d'être accusé de racisme. Pourquoi ce «deux poids, deux mesures»? [...]

Contester un système de pensée ou de croyances, rejeter des idées, des convictions que l'on juge, à tort ou à raison, fausses ou dangereuses, est à la base même de la vie intellectuelle et de la libre délibération.

Faut-il parler alors de racisme anticapitaliste, antilibéral, antisocialiste, antimarxiste?

On a parfaitement le droit, jusqu'à preuve du contraire, de vomir les religions dans leur ensemble, de les juger mensongères, abrutissantes, abêtissantes. Ou alors faut-il rétablir le crime de blasphème comme il y a peu avec Salman Rushdie? [...]

Coupables, les beurettes qui veulent s'affranchir du voile, coupables tous ces enfants d'immigrés qui réclament le droit à l'indifférence religieuse, le droit de ne croire en rien et ne se sentent pas automatiquement musulmans parce qu'ils sont d'ascendance marocaine, algérienne ou tunisienne?

L'invention de l'islamophobie remplit plusieurs fonctions: nier, pour mieux la légitimer, la réalité d'une offensive islamiste en Europe, intimider, faire taire les mauvais musulmans, les impies soucieux de changement et au final bloquer tout espoir d'une mutation religieuse en terre d'islam.

Il s'agit donc de réhabiliter le délit d'opinion afin de clouer le bec aux contradicteurs et déplacer la question du plan intellectuel au plan pénal, toute objection ou réticence étant immédiatement passible de poursuites. Nous assistons bien à la fabrication d'un nouveau délit analogue à ce qui se faisait jadis dans l'ex-Union soviétique contre les ennemis du peuple. [...]

L'islam fait partie du paysage français; il a droit à ce titre à la reconnaissance publique et au respect; à condition qu'il respecte lui-même les règles républicaines et ne réclame pas des droits séparés, dérogations pour les femmes, faveurs et privilèges divers.

Ce qu'on peut lui souhaiter de mieux, ce n'est pas la «phobie» ou la «philie» mais l'indifférence bienveillante dans un marché de la spiritualité ouvert à toutes les croyances.

S'il ne veut plus souffrir de suspicion, il devra s'engager dans un type de réforme aussi radicale que celle opérée par les catholiques et les protestants au cours du siècle écoulé. Jusque-là, il restera, y compris pour les musulmans modérés, l'objet d'une prudence légitime.

Il y a quelque chose d'ahurissant à voir une «organisation antiraciste» criminaliser les adversaires du fanatisme et de la superstition. Si Voltaire vivait aujourd'hui, gageons que certains «antiracistes» le feraient jeter en prison. »

"Dieu est à la mode. Raison de plus pour le laisser aux abrutis qui la suivent."



16 février 2006


La Pologne vient d'élire un gouvernement ultra catholique qui veut défendre les valeurs traditionnelles, c'est-à-dire « mettre en place un État tout-puissant au service des valeurs chrétiennes conservatrices. En Occident, l'influence de l'Église et de la religion est en chute libre, sur le plan aussi bien individuel que familial et public. Ce n'est pas ce que je souhaite pour la Pologne", a dit le nouveau chef, qui est très près de l'Opus Dei.

En 1789, la Révolution française a mis fin au système social traditionnel et au mode de vie d'Ancien Régime. Le catholicisme (avec son droit canonique, son dogme) va être mis en dehors de l'État de façon particulière, c'est-à-dire que les liens de l'Église avec le pouvoir sont mis en cause et cette Église va être implicitement laïcisée, en application du principe selon lequel seule la volonté nationale peut créer le droit.

Je me demande si nous vivons bel et bien au 21e siècle. Pour ma part, je suis athée. Je ne désire pas prouver l'existence ou l'inexistence d'une divinité quelconque. C'est une question, à mon avis, qui ne doit pas se poser.

Mon frère... euh mon ennemi?





I was walking across a bridge one day, and I saw a man standing on the edge, about to jump off. So I ran over and said "Stop! Don't do it!"

"Why shouldn't I?" he said. "

Well, there's so much to live for!"

"Like what?"

"Well... are you religious?"

He said yes. I said, "Me too! Are you Christian or Buddhist?"

"Christian!"

"Me too! Are you Catholic or Protestant?"

"Protestant."

"Me too! Are you Episcopalian or Baptist?"

"Baptist."

"Wow! Me too! Are you Baptist Church of God or Baptist Church of the Lord?"

"Baptist Church of God!"

"Me too! Are you original Baptist Church of God, or are you reformed Baptist Church of God?"

"Reformed Baptist Church of God!"

"Me too! Are you Reformed Baptist Church of God, reformation of 1879, or Reformed Baptist Church of God, reformation of 1915?"

He said, "Reformed Baptist Church of God, reformation of 1915!"

I said, "Die, heretic scum", and pushed him off."

La cuisine des Khmers



15 février 2006


Voulant faire oeuvre de mémoire, un jeune homme d'affaires de Phnom Penh a mis à l'essai, l'automne dernier, un café ne servant qu'un seul repas, celui du peuple cambodgien sous le règne des Khmers rouges : un bol d'eau grise où flottent des grains de riz et de maïs, et une soucoupe de gros sel. Situé en face du Musée de Tuol Sleng, qui abritait un centre de torture sous Pol Pot, le Café History a toutefois dû fermer ses portes en raison de l'indignation qu'il a soulevée parmi le population et les dirigeants du pays. Le propriétaire a tout de même maintenu sa demande de permis.

Source : L'actualité (1er mars 2006), p. 76

Émotions



09 février 2006


« Les hommes ne parlent pas des émotions. Ils ne les comprennent pas. »


Larry McMurtry, écrivain qui a acheté les droits de la nouvelle Brokeback Mountain et a écrit le scénario du film.

La religion



08 février 2006


La religion est le pire fléau que l'homme ait inventé. À moins que vous soyez resté six pieds sous terre pendant la dernière semaine, vous avez sûrement entendu parler des caricatures publiées par un journal danois et reprises par certains journaux européens (France) qui ont engendré plusieurs manifestations violentes dans le monde islamique. L'Iran a menacé de rompre ses relations commerciales avec le Danemark. L'Iran est définitivement un État islamique où la notion de la séparation de l'Église et de l'État n'est pas pratiquée.

Les islamistes veulent maintenant des excuses. Ai-je bien entendu?? S'excuser auprès des islamistes équivaudrait à fermer les SAQ parce que cela va à l'encontre des convictions musulmanes.

Pour voir les fameuses caricatures :

http://blog.mikkeltscherning.dk/index.php/2006/01/30/muhammed-drawings

Commentaire pertinent que j'ai lu sur le site ci-dessus :

« I don't really understand all this fuss. I'm a Muslim, and i don't get it why all these people get upset, chill, it's just a joke. I don't care if other people make fun of our religion, we do too! How many times haven't people made fun of Jesus? It's enough that I have something to believe in, and i couldn't care less that other don't believe in the same thing as me. I can't understand christianity, and christian people can't understand islam. So what, we don't understand each others faith! That's why we have different religions… enough about that. »

Les expériences humaines



03 février 2006


  • En 1938, Neville Chamberlain, Premier ministre britannique, croit avoir apporté une « paix honorable » (peace with honour) et la « paix pour notre temps » en signant un accord avec le chancelier du Troisième Reich Adolf Hitler. Connu sous le nom des accords de Munich de sinistre mémoire, ce traité réglait pacifiquement la question des Allemands de la région des Sudètes en Tchécoslovaquie et, croyait-on, mettait un terme aux visées expansionnistes de l'Allemagne. L'histoire démontre que Chamberlain a eu tort et plusieurs hommes politiques se souviendront de Munich et de l'impossibilité de négocier avec des dictateurs.
  • Lors de la mise en place progressive d'une intervention militaire au Viêt-nam entre 1961-1963, John Fitzgerald Kennedy, trente-cinquième président des États-Unis, ne veut pas répéter les erreurs de Neville Chamberlain, alors Premier ministre du Royaume-Uni, lors de la conférence de Munich. Kennedy perçoit une similitude entre la force totalitaire qui s'installe au Viêt-nam, c'est-à-dire le communisme, et le nazisme de l'époque de Chamberlain. Ainsi croit-il « [qu'il] est indispensable, pour éviter une catastrophe ultérieure, de ne chercher aucun compromis avec l'agresseur et de s'opposer sans faiblesse à ses initiatives. » (Portes, p. 67)
  • La leçon de Munich ayant été appliquée auparavant en Europe occidentale et en Corée, le Président croit donc qu'elle est valable aussi pour le Viêt-nam puisque le même scénario semble se répéter. De plus, à sa politique de la « nouvelle frontière », Kennedy jumelle le slogan « Remettons le pays en marche » et promet d'appliquer une politique étrangère plus agressive que celle de ses prédécesseurs. Profondément marqué par une vision manichéenne du monde, Kennedy perçoit le conflit vietnamien comme l'affrontement de deux idéologies, cependant l'erreur commise est d'ignorer par le fait même d'autres aspects qu'ils soient nationaux, traditionnels ou économiques.
Je n'attribue pas l'entière responsabilité du « bourbier » vietnamien à la seule personne de Kennedy, mais je crois que c'est sous sa présidence que l'engrenage de la mise en place d'une intervention militaire est déclenché. Doit-on uniquement juger du présent à la lumière des événements passés? L'exemple ci-dessus y répond par la négative : Kennedy s'est trompé, l'analogie entre le Troisième Reich hitlérien et la force communiste au Viêt-nam s'est avérée erronée. Mais un exemple ne fait pas une théorie. Réfléchissez quelques instants à vos expériences personnelles ou encore à ceux du monde qui vous entoure. Pour ma part, je vous propose trois exemples qui démontrent que les événements du passé ne sont que rarement utilisés à bon escient :
  • Kennedy était un farouche anticommuniste, il utilisa la symbolique de Munich pour démontrer la nécessité d'intervenir au Viêt-nam.
  • La Guerre du Kippour s'est déroulée du 6 octobre 1973 au 24 octobre de la même année entre Israël et une coalition menée par l'Égypte et la Syrie. Cette quatrième guerre israélo-arabe mena au début de la Crise économique de 1973. Cette crise n'est pas sans rappeler celle de 1929, c'est-à-dire que les signes avant-coureurs ont apparu quelques années avant le crash. Entre 1971 et 1973, les marchés sont en voie de saturation, on observe un ralentissement de la production, un progrès du chômage et une augmentation de l'inflation. Malgré l'expérience de 1929, les économistes et les hommes politiques n'ont pas su prévenir la crise de 1973
  • En paraphrasant le général Dallaire, le génocide rwandais raconte l'incapacité de l'humanité à entendre l'appel à l'aide lancé par un peuple en danger. Pourtant, en 1945 les grandes puissances mondiales avaient conclu qu'aucun peuple ne devait subir le même sort que celui des Juifs. Il y a eu le génocide de Pol Pot et des Kmers Rouges, le Rwanda...
L'être humain oublie vite et il utilise souvent les événements du passé uniquement lorsqu'il en retire des bénéfices notables. La sagesse s'acquiert notamment lorsqu'un individu apprend de ses expériences (bonnes ou mauvaises) et lorsqu'ils les utilisent pour améliorer son présent (dans le cas d'un individu ordinaire) ou celui des autres (hommes politiques par exemple). Être sage s'est aussi savoir interpréter les événements non pas à notre avantage, mais bien le plus objectivement possible. Il faut aussi savoir relativiser l'événement en le mettant en relation avec quelque chose du même genre ou en le plaçant dans un contexte. Finalement, il est primordial de savoir user de la dialectique, soit l'art de raisonner, de discourir en utilisant une méthode d'analyse de la réalité qui met en évidence ses contradictions et cherche à les dépasser et d'utiliser parfois le processus dialogique, c'est-à-dire recourir au dialogue lorsqu'une situation implique plus d'un protagoniste

Pour compléter cette réflexion sur les expériences humaines, peut-on dire que nous sommes uniquement la somme de nos expériences? Est-ce que ce que je suis présentement est directement relié à ce que j'ai vécu durant les premières vingt-deux années de ma vie? Je suis ce que je suis. Point. Mes expériences passées m'ont certes influencé et amené vers quelque chose, mais il ne sont pas MOI. Si je soustraits mes pensées, ma personnalité, mon intellect, mon vécu, je suis tout de même moi. Si j'avais eu un passé différent, mon présent ne serait pas le même. Je veux bien accepter de porter des fringues, mais qu'on ne vienne pas tenter de me convaincre qu'ils sont moi.

Kershaw, Ian. Hitler. Paris, Flammarion, 1999-2000. 2 volumes.

Portes, Jacques. Les Américains et la guerre du Vietnam. Bruxelles, Éditions Complexe, 1993. 358 pages.