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Réflexion

Retour de la pensée sur elle-même dans le but d'examiner plus en profondeur une idée, une situation ou un problème.

« Que cette histoire te serve de leçon! »

Le 21 janvier 1961, John Fitzgerald Kennedy devient le trente-cinquième président des États-Unis avec la plus petite majorité de l'histoire du pays à l'époque, soit 120 000 voix d'avance sur 70 millions de suffrages. Le 30 avril 1975, la chute de Saigon étant inévitable, le dernier hélicoptère américain quitte de force le territoire du Sud-Vietnam et le jour de « délivrance » a sonné pour les États-Unis comme le souligne le Washington Post. Si en 1961 tous les espoirs étaient permis et qu'on accueillait avec enthousiasme la vision de la « nouvelle frontière » de Kennedy, quelque quinze ans plus tard, un sentiment de désespoir envahit la population américaine qui entrevoit désormais l'avenir avec pessimisme, au terme d'une guerre au cours de laquelle aucun dirigeant américain n'avait songé à l'éventualité d'une défaite.

La victoire des communistes du Nord confirmée, les États-Unis subissent l'humiliante défaite du plus long conflit militaire de leur histoire pour lequel l'on prévoyait pourtant, dès 1962, un désengagement militaire. Un peu plus de 58 000 soldats américains sont morts au combat et la perte de ces combattants fut le prix à payer pour que les État-Unis reconnaissent leurs limites, de telle sorte qu'à la suite de cette guerre, les décisions relatives aux relations internationales seront désormais envisagées de façon différente. De ce fait, c'est dans la crainte d'un « autre Viêt-nam » que lors de la guerre du Golfe en 1991, le président George Bush décide de ne pas poursuivre l'opération militaire jusqu'à Bagdad.

La guerre du Viêt-nam
a-t-elle vraiment servi de leçon au peuple américain ? J'en doute lorsque je regarde ce qui se passe en Irak. L'Holocauste (la Shoah) commis par les nazis à l'endroit des Juifs (dans une forte proportion) a-t-il conscientisé la communauté internationale ? En tout cas, cela n'a pas empêché Pol Pot et les Khmers rouges d'exterminer plus de 1 million d'individus ou les Rwandais de s'entretuer.

La sagesse s'acquiert notamment lorsqu'un individu apprend de ses expériences (bonnes ou mauvaises). La plupart des êtres humains ne peuvent être qualifiés de sages puisqu'ils ne se servent pratiquement jamais de leurs expériences. Certes, je généralise. Je ne prétends pas connaître la majorité des êtres humains ! De plus, mon opinion se base uniquement sur un point de vue personnel et non sur une analyse exhaustive. D'abord, sur le plan individuel, je suis exaspéré de voir que des actes criminels sont souvent commis par des récidivistes (pédophiles, violeurs, etc.) ou encore par des conducteurs en état d'ébriété. Ensuite, au niveau politique, je suis tanné d'entendre la même rengaine dans le discours des hommes d'État : « Nous ne ferons pas comme le gouvernement précédent » ou bien « nous avons appris des leçons de l'histoire » (d'autant plus que l'histoire ne donne pas de leçons, mais en éclaire les choix).

Un sage n'est pas nécessairement un homme âgé qui a vécu beaucoup d'expériences durant sa vie. La sagesse s'acquiert lorsqu'on est confronté à quelque chose (une épreuve difficile) qui nous apprend quelque chose... c'est-à-dire qu'on arrive à la sagesse grâce à l'interprétation des événements. Ce n'est pas le nombre d'échecs qui rend quelqu'un plus sage, mais plutôt lorsqu'on réussit à en retirer quelque chose par processus dialectique (raisonnement) ou dialogique (dialogue).
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