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Réflexion

Retour de la pensée sur elle-même dans le but d'examiner plus en profondeur une idée, une situation ou un problème.

La Déclaration d'indépendance des États-Unis

La Déclaration unanime des treize États unis d'Amérique réunis en Congrès le 4 juillet 1776. Elle fut signée par 55 commons.

La « Déclaration unanime des treize États-Unis d'Amérique » est l'aboutissement des trois résolutions soumises par Richard Henry Lee au congrès continental le 7 juin 1776. Rédigée par Thomas Jefferson avec la collaboration de John Adams, Benjamin Franklin, Robert R. Livingston et Roger Sherman, son but premier est de démontrer au monde entier les raisons ayant nécessité une telle déclaration.

En exposant dans cette dernière une liste de vingt-sept griefs, les rédacteurs légitiment ainsi leur libération d'une « tyrannie absolue ». Ce document de même que les événements qui l'ont précédé et suivi, occupent une place très importante dans l'histoire puisque les États-Unis constituent la première colonie auto-libérée et la première république moderne fondée sur des principes démocratiques. La Déclaration d'indépendance et la Constitution ultérieure démontrent donc le souci d'établir une nation sur les valeurs que sont la liberté, l'égalité et la propriété individuelle (que Jefferson a remplacé par la « poursuite du bonheur »).

Voici en entrée de jeu, l'exposé des événements historiques ayant mené à la Déclaration. Tout d'abord, plusieurs lois votées par le Parlement britannique engendrent du mécontentement dans les colonies et attisent par le fait même l'idée d'indépendance. En 1663, l'Acte de Navigation interdit aux étrangers de commercer directement avec les colonies et tout le trafic doit passer par la métropole. Quant à la proclamation royale de 1763, elle empêche le développement territorial des colonies en réservant aux Amérindiens le territoire au-delà des Appalaches. D'autres lois viennent aussi renforcer le contrôle britannique : l'Acte sur la Monnaie, la Loi de Finances, l'Acte sur le Sucre, l'Acte sur le stationnement des troupes et l'Acte du Timbre. Ce dernier acte est sévèrement critiqué par les colons puisqu'il touche à plusieurs domaines de la vie quotidienne.

En dépit des protestations dans les colonies, le Parlement vote en 1766 le « Declaratory Act » qui lui donne tout le pouvoir de légiférer sur ces dernières. La décennie tumultueuse qui suit est marquée par des révoltes, dont le massacre de Boston en 1770 et le « Boston tea party » en 1773, et quelques batailles célèbres comme celles de Lexington et de Concord en 1775. La Déclaration d'indépendance est proclamée le 4 juillet 1776, cependant elle n'est officialisée qu'en 1783 par « La Paix de Paris ».

Pour faire suite, le classement thématique des griefs présente un certain intérêt. Rappelons qu'ils sont précédés par un préambule concis et une philosophie politique générale énonçant certains des principes fondateurs de la nouvelle république. Plusieurs griefs sont d'ordre législatif, ceux-là qui dénoncent les lois instaurées ou abrogées par le Parlement britannique et les mesures prises envers des chambres d'assemblées.

D'autres dénoncent la politique militaire de la mère patrie, entre autres le maintien des armées en temps de paix, l'utilisation de mercenaires et le cantonnement de troupes étrangères. Sous le thème juridique, d'autres griefs réprimandent l'imposition de taxes sans le consentement des colonies et l'impossibilité de faire appel à un jury lors d'un procès.

Enfin, un examen plus approfondi de certains griefs m'apparaît pertinent pour la compréhension générale du document. L'un d'eux est ainsi énoncé dans la Déclaration : « […] leurs prétendus actes de législation qui : — étouffent notre commerce avec toutes les parties du monde; » Ce grief fait référence à l'Acte de Navigation qui empêche les colonies de faire du commerce avec tout autre nation exceptée l'Angleterre. Voté en 1663 et renforcé en 1763 par les autorités métropolitaines, cet acte vient augmenter, d'une part le nombre de douaniers dans les ports coloniaux afin de prélever toutes les taxes sur les rives des colonies et d'autre part, le nombre de patrouilles maritimes pour décourager la contrebande.

Un second grief stipule : « […] leurs prétendus actes de législation qui : — abolissent le libre système des lois anglaises dans une province voisine, établissant un gouvernement arbitraire, repoussant les frontières de ladite province de façon à en faire un exemple aussi bien qu'un instrument destiné à introduire dans nos colonies le même régime despotique; » Cette plainte sous-entend l'implantation de l'Acte de Québec qui suscite, sous plusieurs aspects, le mécontentement des colons anglais puisque cet acte élargit les frontières du territoire connu sous le nom de province de Québec jusqu'à la rivière Ohio vers le sud et jusqu'au Mississippi vers l'ouest.

Les colons réagissent vivement du fait aussi que l'Angleterre y reconnaît la liberté religieuse aux Canadiens français catholiques habitant ce territoire. Finalement, relevons comme dernier grief : « Il a provoqué des révoltes intestines et tâché de soulever contre les habitants de nos frontières les sauvages et impitoyables Indiens dont la règle de guerre bien connue est de détruire sans distinction les êtres de tous âges, sexes et condition. » Par la proclamation royale de 1763 interdisant tout établissement de colons anglais à l'ouest des Appalaches, les Britanniques achètent d'une certaine façon la loyauté des Amérindiens envers la couronne en leur réservant ce territoire et par le fait même, leur appui lors de conflits armés avec les colons.

Ainsi, la lecture de ce texte nous fournit, à la fois une meilleure perception de la tension régnant entre les colonies et leur mère patrie de même qu'une vision des insurgés, permettant de mieux comprendre les enjeux et de les situer dans leur cadre temporel. Par contre, ce document ne nous apporte pas la contrepartie britannique et fait en sorte que la Déclaration ne peut être uniquement le seul regard dans une objectivité historique.

BIBLIOGRAPHIE


Becker, Carl Lotus. La déclaration d'indépendance : contribution à l'histoire des idées politiques. Paris, Éditions Seghers, 1967, 281 pages. traduction de l'anglais (1922), (Coll. « Vent d'Ouest »).

Bourdon, Yves et Jean Lamarre. Histoire des États-Unis. Mythes et réalités. Laval, Beauchemin, 1996. 269 pages.

Kaspi, André. Les Américains. Paris, Seuil, 1986. 2 volumes.

Vincent, Bernard, dir. Histoire des États-Unis. Paris, Flammarion, 2001, 496 pages. (Coll. « Champs »).

Zinn, Howard. Une histoire populaire des États-Unis de 1492 à nos jours. Marseille, Agone ; Montréal, Lux, 2002 [1980]. 811 pages.

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